Tests rapides, retour rapide à la normale

1. Les mesures de confinement du COVID-19 paralysent notre économie. Le Canada risque de voir fermer jusqu'à 225 000 entreprises avant la fin de la pandémie. Nous devons prendre des mesures proactives pour alléger les mesures de confinement et protéger les emplois canadiens.

2. Quelles sont les différences entre les tests PCR et les tests rapides de détection d'antigènes ? Les tests PCR détectent l'acide nucléique du COVID-19 pour diagnostiquer une infection active. Ils sont très sensibles et précis, mais ils sont coûteux et lents. Il est préférable de les utiliser dans des circonstances qui ne tolèrent pas l'incertitude (voyages internationaux, analyse des épidémies). Tests rapides détectent la présence d'antigènes exprimés par le virus COVID-19. Ils donnent des résultats en moins de 15 minutes, sont peu coûteux et peuvent être auto-administrés, mais ils sont moins sensibles que les tests PCR et présentent un plus grand nombre de résultats erronés.

3. Pourquoi utiliser des tests rapides ? Ils sont peu coûteux, précis et rapides. Un test rapide peut facilement être administré sur place, dans une entreprise, un magasin, un lieu de travail ou lors d'un événement, et les résultats sont disponibles immédiatement. Ils permettent aux jeunes, aux personnes immunodéprimées et aux personnes non vaccinées d'avoir l'esprit tranquille. Ils évitent l'engorgement des laboratoires et garantissent que les tests PCR - lorsqu'ils sont nécessaires - sont traités rapidement.

4. Pourquoi avons-nous besoin de tests si les vaccinations sont si répandues et si efficaces ? 22 % de la population canadienne n'a pas encore reçu sa première dose ; 59 % n'a pas encore reçu sa deuxième dose. Les enfants ne sont pas éligibles pour le vaccin. Les personnes vaccinées peuvent toujours être porteuses asymptomatiques du virus et le transmettre aux personnes vulnérables. Pourquoi prendre ce risque alors qu'un test rapide est si peu coûteux et si facilement disponible ?

5. Grâce à leur rapidité, à leur précision relative et à leur accessibilité, les tests rapides sont la solution la plus sûre, la plus rapide et la meilleure pour un retour à la normale. 

58 000 entreprises canadiennes sont devenues inactives en 2020 en raison des mesures de verrouillage COVID-19. 

Les experts prévoient plus de 225 000 pourraient fermer définitivement avant la fin de la pandémie. La croissance économique au Canada a ralenti de 5,5 % en 2020, la contraction la plus importante depuis 1945. Avec seulement 4 % de croissance signalée jusqu'à présent en 2021, il faudra attendre au moins un an avant que la situation ne se rétablisse complètement. Le secteur de la restauration est désormais dépendant des saisons et fonctionne au mieux à capacité partielle. Le secteur du divertissement est sous assistance respiratoire jusqu'à nouvel ordre. de nombreuses salles de spectacle emblématiques de Toronto ont fermé leurs portes à jamais. Les salons et les esthéticiennes non médicales se retrouvent à travailler en dehors des limites de la loi, les stylistes recevant leurs clients à domicile et se faisant payer en liquide. 

L'anxiété économique et l'isolement nous ont laissés face à une pandémie simultanée de problèmes de santé mentale. Plus de 43 % des Américains interrogés par le US Census Bureau en 2020 ont signalé des symptômes d'anxiété et de dépression, soit une augmentation de plus de 11 % par rapport aux années précédentes. 50 % des Canadiens affirment que le COVID-19 a affecté leur santé mentale. Chez les 18-24 ans, ce chiffre grimpe à 72 % (ce n'est pas une coïncidence s'il s'agit du groupe démographique adulte le moins bien rémunéré et celui qui est statistiquement le plus employé dans la restauration et le commerce de détail). 

L'opinion publique est toujours favorable à 66 % aux mesures de confinement, mais les gens se lassent. Les changements d'orientation des gouvernements provinciaux et fédéral, l'éparpillement des règles et les changements de règles ont provoqué un sentiment de lassitude généralisé. 

Les gens ont désespérément besoin de normalité, et avec plus de 11 % de la population canadienne entièrement vaccinée, 78 % partiellement vaccinée, des taux de cas quotidiens à 25 % de ce qu'ils étaient en mars, et des tests de tous types si facilement disponibles qu'ils peuvent être apportés à votre porte d'entréeLa situation normale semble se rapprocher lentement, mais sûrement. Toutefois, derrière les rapports faisant état d'une baisse des taux d'infection à l'échelle nationale, des données suggèrent que les taux de COVID-19 n'ont baissé que parce que les tests ont baissé. Le dépistage rapide est un moyen simple et très efficace de prévenir la transmission de COVID-19, et le moyen le plus rapide pour les Canadiens de revenir à la normale.

Pourquoi utiliser des tests rapides ?

Avec plusieurs variétés disponibles gratuitement pour tous les Canadiens, la vaccination généralisée est essentielle pour mettre fin à la pandémie de COVID-19. Avec 78 % de la population partiellement vaccinée et 41 % totalement vaccinée, le pronostic est optimiste. Malgré cela, certains experts estiment qu'il n'est pas réaliste de s'attendre à ce que le Canada soit totalement sorti d'affaire avant l'été prochain. Pourtant, le soleil brille aujourd'hui. Les patios sont ouverts, les terrains de golf et les centres sportifs ont rouvert leurs portes, les commerces de détail "non essentiels" sont provisoirement opérationnels et les parcs sont bondés.

Peu coûteux, exceptionnellement rapides et affichant une précision de 93 % dans leurs diagnostics, les tests rapides ont été injustement considérés comme moins efficaces en raison de leur incapacité à distinguer les variantes et de leurs taux comparativement plus élevés de faux positifs et de faux négatifs. Malgré de nombreux programmes gouvernementaux qui encourageant leur immédiats, généralisée mise en œuvreLes tests rapides ont inexplicablement été le mouton noir du monde de la prévention de la grippe A (COVID-19).

Les tests rapides ne sont pas parfaits, mais les vaccins non plus (Pfizer et Moderna peuvent se targuer de taux d'efficacité de 95 %, mais uniquement contre la variante originale), pas plus que les tests PCR (inefficaces et eux-mêmes non immunisés contre les faux négatifs). Disponibles gratuitement pour les entreprises essentielles, à des prix raisonnables grâce aux prestataires de soins de santé privés et (bientôt) pour un usage personnel à la maison et au bureau grâce aux détaillants agréésLes tests rapides doivent être intégrés comme un élément crucial d'une défense solide contre le COVID-19. 

Évolution des tests COVID-19

La catastrophe est l'accoucheuse du progrès. Face à des besoins sans précédent, les prestataires de soins de santé privés ont travaillé sans relâche en collaboration avec Santé Canada et les autorités sanitaires provinciales pour analyser et contenir les épidémies et veiller à ce que les hôpitaux restent concentrés sur les urgences médicales. Leurs efforts et leurs innovations ont contribué à maintenir les Canadiens en bonne santé et à assurer la sécurité des affaires et des voyages. Des entreprises comme Canadian Health Labs ont contribué à la mise en place d'une infrastructure extraordinaire de services de dépistage du COVID-19, en fournissant des services de dépistage directement aux familles et aux entreprises, en proposant des tests PCR à toutes les frontières du Canada, en offrant des rendez-vous virtuels pour l'autodiagnostic supervisé par vidéo et (sous réserve de l'approbation de Santé Canada) en proposant à la vente des kits de dépistage rapide à domicile à tout le monde au Canada.

Comment fonctionnent les tests rapides ?

Les tests antigéniques rapides sont approuvés par Santé Canada pour la lutte contre le COVID-19 depuis octobre 2020. Simple et élégant, le kit de test rapide moyen contient une cassette de test, un écouvillon et un tube à essai contenant une solution tampon. Le test peut être auto-administré, mais il est préférable qu'il soit supervisé par un professionnel de la santé pour garantir des résultats précis. En utilisant la méthode moins invasive - bien que toujours chatouilleuse - de l'écouvillonnage nasal antérieur, l'échantillon est prélevé dans le nez du patient et placé dans l'éprouvette où il est mélangé à la solution tampon. Le mélange résultant est versé sur la cassette de test, où (à condition que l'antigène cible soit présent en concentrations suffisantes) il se lie aux anticorps fixés sur une bande de papier et génère un signal visuellement détectable dans les 15 minutes qui suivent. 

Étant donné que les antigènes détectés ne s'expriment que lorsque le virus se réplique activement, les tests rapides sont mieux utilisés pour identifier les infections aiguës ou précoces, mais offrent tout de même un taux de précision global de 93 %. Les tests rapides sont désormais disponibles pour les entreprises essentielles par l'intermédiaire des gouvernements provinciaux et auprès de fournisseurs privés. 

Le test PCR est depuis longtemps considéré comme l'"étalon-or" des tests COVID-19, et ce pour de bonnes raisons. Ces tests basés sur l'acide nucléique sont extrêmement précis et très exacts. Ils utilisent une technologie de pointe pour détecter le matériel génétique viral (ARN), même à des niveaux extrêmement faibles. Ces tests nécessitent des machines CRISPR et/ou LAMP pour le diagnostic et ne peuvent être administrés que par un professionnel de la santé. Ils constituent un outil extraordinaire et ont joué un rôle crucial dans le fonctionnement de notre monde tout au long de la pandémie.

Mais ils ne sont pas parfaits. Un équipement spécialisé nécessite des opérateurs spécialisés et un investissement important. Le coût moyen d'un test PCR sur le marché privé est de 150 dollars canadiens, certains fournisseurs facturant jusqu'à 280 dollars canadiens pour des résultats "accélérés" qui mettent tout de même 12 heures à arriver. Il arrive que les échantillons soient corrompus au niveau du laboratoire et que les tests ne soient pas concluants. Les faux négatifs - bien que peu fréquents - sont loin d'être inconnus. 

Bon nombre de ces problèmes peuvent être attribués à un réseau de laboratoires qui travaille dur mais qui est dépassé et qui n'a jamais été préparé (et n'aurait jamais pu l'être) pour la conférence COVID-19. Ces laboratoires sont débordés et s'efforcent de faire face à l'énorme quantité de tests qu'ils doivent traiter, ce qui entraîne des erreurs et, parfois, des retards importants. 

Canadian Health Labs propose des tests de dépistage du COVID-19 au Canada et aux États-Unis, tant pour les entreprises privées que pour le secteur public. Dans le secteur privé, nous avons constaté une forte demande de la part d'entreprises essentielles, de restaurants et d'événements qui souhaitent annoncer les tests en tant que stratégie de marketing pour aider les clients et les employés à se sentir à l'aise. Dans le secteur public, nous travaillons avec le gouvernement pour aider à gérer les épidémies dans les entreprises essentielles. Plus de 95 % des tests que nous avons effectués pour le gouvernement sont des tests PCR ; plus de 95 % des tests effectués pour le secteur privé sont des tests rapides. En général, les entreprises privées ne demandent des tests PCR qu'après qu'un employé a été testé positif lors d'un test rapide. Le test PCR est alors utilisé pour confirmer le résultat positif du test rapide avant que l'employé ne soit placé en isolement. 

Canadian Health Labs n'a encore jamais eu de cas où un patient a été testé positif lors d'un test rapide sans être également testé positif lors d'un test PCR. Une grande entreprise de construction a connu une épidémie sur l'un de ses chantiers et a demandé à Canadian Health Labs d'effectuer des tests rapides hebdomadaires. Elle souhaitait a) contrôler la propagation du virus et b) créer la perception d'un environnement de travail sûr afin de réconforter les artisans et les employés et de réduire les heures perdues. Grâce au dépistage par des tests rapides, nous avons pu prévenir entièrement une épidémie dans les 21 jours, les tests positifs diminuant de 33 % par semaine jusqu'à ce qu'ils restent constamment à 0 %.

Test sur les vaccinés

Les vaccins sont la clé d'un avenir sans COVID-19, mais ils ne sont vraiment efficaces que lorsque le pourcentage de la population vaccinée dépasse un certain seuil. Pour la polio, ce chiffre est de 80 %. Pour la rougeole, ce chiffre est de 95 %. 

Vous êtes donc vacciné - c'est très bien ! Mais considérez qu'il y a environ 25 % de chances que votre voisin ne le soit pas. Pensez que les enfants ne peuvent pas être vaccinés, mais qu'ils ne sont pas moins sensibles au virus. Considérez le risque que les porteurs asymptomatiques vaccinés représentent pour les personnes immunodéprimées.

Prenons le cas de la variante Delta, hautement contagieuse et résistante aux vaccins. La modélisation fédérale d'avril/mai qui suggérait que les restrictions de confinement pourraient être assouplies une fois qu'un minimum de 75 % des Canadiens éligibles auraient reçu la première dose du vaccin et que 20 % auraient reçu la deuxième n 'a pas pris en compte la variante Delta. Bien que deux doses s'avèrent toujours très efficaces contre toutes les variantes, une seule dose s'est avérée moins efficace contre le Delta. Les taux de vaccination plafonnent alors que Santé Canada s'efforce d'atteindre les personnes éloignées et méfiantes, et la variante ultra-infectieuse Delta continue de se propager régulièrement. Selon certains experts, 80 à 90 % de la population canadienne devrait être vaccinée pour enrayer la propagation de plusieurs variantes.

Le 7 juillet, le ministère de la santé de l'Ontario a annoncé que ses centres d'évaluation COVID-19 allaient suspendre leurs services, alors que les taux d'infection diminuent et que les vaccinations augmentent. L'épidémiologiste Colin Furness, de l'Institut des politiques, de la gestion et de l'évaluation de la santé de l'Université de Toronto, a déclaré lors d'un entretien avec QP Briefing que "pour éviter une fermeture automnale, la province a besoin d'une stratégie active de dépistage rapide pour cibler des personnes telles que les travailleurs de la restauration, les employés d'entrepôts et les chauffeurs de bus - tous ceux qui sont en première ligne... Les tests rapides seront importants, car contrairement aux tests PCR - qui vérifient si une personne a le COVID-19 dans son système - les tests rapides signalent si une personne excrète activement le virus ".

Le dépistage reste un élément essentiel de la lutte contre le COVID-19, et les tests rapides restent l'outil de diagnostic le plus efficace à notre disposition.

Comment se termine une pandémie ?

La grippe espagnole a été, à tout point de vue, un incident historique, qui a débuté en 1918 et qui, après avoir fait plus de 50 millions de victimes, a pratiquement disparu en 1919. Mais où est-elle passée ?

La réponse est simple : il n'est jamais vraiment parti. Malgré notre manque de technologie médicale, nos connaissances rudimentaires en virologie et nos normes d'hygiène aléatoires, certaines personnes avaient tout simplement un système immunitaire suffisamment puissant pour survivre. Le virus, dans son propre intérêt, a muté en une variante moins mortelle, permettant une transmission plus efficace d'un hôte vivant à l'autre. Ce virus H1N1 muté est resté dans les parages depuis lors, rebaptisé d'un nom beaucoup plus inoffensif : la grippe saisonnière. 

Il est impossible de savoir exactement ce qu'il adviendra du COVID-19, mais il est peu probable qu'il disparaisse complètement. Il y a cependant deux choses que nous savons. Le nombre de cas en Ontario a diminué de 90 % depuis mars. Toutes les statistiques montrent que nos vaccins fonctionnent. Si un monde immunisé ne signifie pas un monde sans virus, il se traduit par des taux de mortalité considérablement réduits et des systèmes de santé nettement moins sollicités.

En attendant, les tests rapides administrés par des professionnels de la santé sont gratuits pour les entreprises essentielles et constituent un moyen incroyablement économique d'obtenir la tranquillité d'esprit pour tous les autres. Les résultats sont disponibles instantanément, l'inconfort est négligeable et les tests permettent d'aplanir la courbe tout en garantissant que toutes les autres lignes de défense dont nous disposons contre la pandémie ne sont pas encombrées. Le dépistage rapide est le meilleur moyen d'accélérer notre retour à la normale, dès aujourd'hui.